L’installation des portillons antifraudes sur la ligne A par l’entreprise Clemessy a commencé en début de semaine dans les stations Triangle et Clémenceau (juste devant les locaux de Rennes Métropole). A la fin de la semaine prochaine, les deux stations Kennedy et Charles de Gaulle en seront aussi équipées. Toutefois, le passage par les portillons (qui sont pour l’instant en zone travaux) sera toujours possible dans le courant de la semaine du 3 août. Mais on peut imaginer que dès la rentrée le dispositif sera en place…
En tout cas, c’est un premier coup de canif dans l’entente entre écologistes et socialistes au sein de la majorité municipale. Car comme chacun sait, Matthieu Theurier, aujourd’hui vice-président de Rennes Métropole et leader écologiste, était furieusement contre (voir la vidéo de France 3).
En février 2015, lui et le parti de Gauche avaient d’ailleurs lancé une pétition. « Le coût des transports collectifs reste souvent un obstacle à leur usage », proclamaient à l’époque les Écologistes sur les ondes. « Rennes Métropole doit s’engager sur une politique incitative au plan tarifaire et non sur une politique répressive ».
Cinq ans plus tard, les écologistes, pourtant dans la majorité municipale et métropolitaine, doivent avaler leur première couleuvre. Le coût des portillons était estimé en 2015 à 7, 5 millions d’euros amortissable sur cinq ans.
Phrase du jour : « La fraude a déjà coûté près de 48 millions d’euros », avait expliqué en 2015 Bertrand Plouvier, porte-parole de l’opposition municipale.