« La réforme que veut imposer le président Macron aux élèves et aux personnels des lycées professionnels constitue un véritable danger pour l’avenir d’un tiers de la jeunesse lycéenne, pour nos métiers et pour la formation professionnelle initiale », assure l’intersyndicale. « Elle est à l’opposé de nos ambitions et touchera l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale. »
La manifestation était organisée à l’appel de la CGT Educ’action 35, SGEN CFDT 35, SNFOLC 35, SNUEP FSU 35, Sud Éducation 35 et de l’UNSA éducation 35. Elle a rassemblé devant la DSDEN (direction des services départementaux de l’Éducation nationale), à 11 h, le mardi 18 octobre, environ 500 manifestants de tout le département.
70 % des enseignants de Mendès France étaient en grève et 85 % de Jacques Cartier, selon les syndicats.
Dans le cortège, de nombreux professeurs s’opposaient à quatre points essentiels : l’augmentation de 50 % les périodes de stage en entreprise, les horaires décidés localement, les formations réduites aux besoins locaux et la demi-journée par semaine pour découvrir les métiers et les entreprises.
Infos + : Le projet prévoit d’augmenter de 50 % les périodes de stage en entreprise (passage de 22 à 33 semaines pour les bacs pros). « Ces heures en entreprise en plus correspondront fatalement à des centaines d’heures d’enseignement en moins et donc moins de professeurs. Nous ne pouvons pas l’accepter », conviennent les manifestants.