Mercredi 28 juin, à Rennes, l’automobiliste gare son véhicule entre les deux halles de la place des Lices. Après avoir payé son stationnement, il part en démarchage commercial, entre 10 h et 12 h. Mais à son retour, mauvaise surprise ! « Une étiquette était collée sur l’une des vitres de ma voiture », explique-t-il. « Elle demandait une mise en fourrière. Mais je n’étais pas le seul. Une cinquantaine de conducteurs était verbalisée ! Pourtant, tout le monde avait réglé son petit ticket. » De bonne foi, il assure ne pas avoir eu les panneaux d’interdiction. « La confusion est possible. Ce n’était pas très visible, même la police municipale que j’ai contactée était d’accord. » Heureusement, aucun véhicule n’est parti en fourrière. Mais chacun devra s’acquitter de l’amende. « C’est une véritable problématique », explique Jérôme Jourdan, responsable syndical FO. « On l’a déjà signalée au service de la voirie, chargé de la pose. Les panneaux sont bien trop hauts. Mais ils sont ainsi installés pour éviter leurs arrachages. Conséquence, personne ne les voit ! » Circonstance aggravante, les écriteaux seraient fixés 48 h à l’avance, rarement plus tôt. « Il y a donc peu de temps pour apercevoir la modification. » L’automobiliste verbalisée demande de l’indulgence.
Infos + : le panneau ne mentionne pas non plus la raison de l’interdiction. Selon nos informations, il était lié à la braderie.