Après une pause le 1et le 8 mai, les chauffeurs de bus reprennent leur mouvement de protestation. Ce samedi, ils défileront de la plaine de Baud jusqu’à la République à partir de 10 h 30 pour demander une augmentation de 25 euros brut en compensation de l’emploi de nouvelles technologies qui leur sont imposées par leur direction Kéolis. Pour une fois, ils seront accompagnés par des agents territoriaux de la ville (manifestant pour leurs congés). « Nous faisons une marche commune », explique Christian Demain, représentant de l’intersyndical et délégué syndical CGT. De nombreuses perturbations sont à prévoir demain sur les lignes de bus. Le métro circulera normalement. Pour l’heure, pas de négociation en vue avec la direction de Kéolis. « Personne ne veut nous recevoir », confie Christian Demay. Cette semaine, l’inspection aurait apporté un soutien appuyé aux grévistes. « L’introduction de ces nouvelles technologies numériques, et surtout le caractère obligatoire de leur utilisation constitue une modification de leurs conditions de travail. Elle doit faire l’objet d’une évaluation des risques », a évoqué l’administration.