Arthur Nauzyciel et toute l’équipe du TNB ont partagé une pensée émue à l’annonce de la mort de Jane Birkin, sur le réseau social Facebook. « Elle était une créatrice inspirée et inspirante, chanteuse, réalisatrice, autrice… dont l’empreinte restera intemporelle», écrit le directeur.
Le TNB devait l’accueillir en janvier prochain, à l’occasion de la tournée de Oh ! Pardon tu dormais… , son dernier album réalisé par Étienne Daho et Jean-Louis Piérot. Cette date bretonne revêtait pour elle une importance particulière. « Étienne a été un moteur, avec ses musiques et celles de Jean-Louis Piérot. Ça a été une telle aventure », expliquait-elle en 2020.
Dans Oh Pardon, tu dormais ! Jane Birkin revenait sur la mort de sa fille aînée, Kate, notamment dans Cigarettes (« une chanson écrite dans la détresse de son absence ») ou encore Ces murs épais (ces visites sur la tombe de Kate). La plus anglaise des chanteuses françaises est décédée à l’âge de 76 ans, dans son domicile parisien. « Actrice à ses débuts, elle restera à jamais liée au nom de son premier mentor, Serge Gainsbourg et à leur chanson culte Je t’aime, moi non plus », expliquait, ce matin, le Figaro.
Parce qu’elle incarnait la liberté, qu’elle chantait les plus beaux mots de notre langue, Jane Birkin était une icône française », ajoutait le président Emmanuel Macron.
Jane Birkin chérissait la Bretagne où elle se ressourçait dans sa maison à Lannilis, dans le Finistère Nord. C’est là où son père, officier de la Navy, exfiltrait des aviateurs britanniques et américains recueillis par les familles de résistants bretons. Pour en savoir plus sur son attachement à la Bretagne. Photo © Nathaniel Goldberg