« Le vrai visage de l’alliance socialiste-écologiste rennaise se dévoile de mois en mois », assure le Rassemblement national dans un communiqué envoyé à notre rédaction par Nadine Desprez. « Cette rentrée est marquée par plusieurs faits remarquables : des embouteillages qui usent les nerfs et la patience des Brétilliens (Rennes est sur la 1ère marche du podium des villes engorgées) et une mise en œuvre de la « bunkérisation » du centre-ville historique par le bannissement quasi total de la voiture… »
Avenue Janvier : la voiture est bannie, les piétons et cyclistes favorisés au détriment des terrasses des commerçants qui espéraient un renouveau. Du minéral et du végétal en pot bien discipliné et on nous promet la même chose place de la Mairie… » Nadine Desprez.
Face au « mépris de classe », la responsable du RN n’est pas tendre à l’égard de la maire de Rennes. « Nathalie Appéré nous montre la seule voie possible et nous devenons nous adapter que nous soyons simples citoyens, entrepreneurs, commerçants…A défaut de satisfaire tout le monde, elle séduit son électorat vert dont une forte concentration se trouve dans le centre-ville historique ; des écolos qui veulent la paix de la campagne en ville, sans les odeurs et autres inconvénients ; qui souhaitent un centre-ville sans âme bretonne, vide de vie. Hormis celle bruyante des étudiants d’origine multiculturelle. »
Contre la politique municipale de mobilité, le Rassemblement National prône « la vie, la mise en valeur de notre culture bretonne, un rééquilibrage territorial et la prise en compte des attentes de chacun et non pas de quelques illuminés de la pseudo modernité ». Par la grande porte, le mouvement de Marine Le Pen entre désormais dans le débat vif autour des bouchons rennais évoqués déjà par En Marche et le centre-droit républicain. Pour une fois, on ne parlera pas de sécurité chez les anciens frontistes.
