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lundi 17 février 2025
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LE MARCHÉ AUX FLEURS DE LA MAIRIE

Les Lices est aujourd’hui le plus reconnu pour acheter des bouquets et autres compositions, mais un autre marché important a joué un rôle majeur dans l’histoire de la ville : celui qui se tenait sur la place de la Mairie. Créé en juillet 1863 par un arrêté municipal, ce rendez-vous était permanent et dédié exclusivement aux fleurs.

la production florale s’est largement développée dans la région rennaise, particulièrement jusqu’aux années 1980-1990.

Installés le long des galeries Méret (ainsi appelées au XIXe siècle), les vendeurs étaient autorisés à fournir des fleurs coupées, des plantes en pot, des arbustes, ainsi que des graines pour semis. Ils étaient soumis à des règles strictes pour l’occupation des places. En cas de demande concurrente, les emplacements étaient attribués par tirage au sort et restaient gratuits pour les marchands, à condition que ces derniers maintiennent la propreté des lieux.

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Le marché était ouvert tous les jours, avec des horaires spécifiques selon la saison : de huit heures du matin à huit heures du soir en été, et jusqu’à quatre heures du soir en hiver. Les marchands avaient l’obligation de tenir leurs étals en bon état, et des mesures de contrôle étaient mises en place pour garantir le respect des règles. En cas de conflit concernant l’occupation des espaces, le commissaire central était chargé de trancher. L’administration locale, sous la direction du maire, veillait également à leur organsiation, à travers un registre des concessions et un plan de répartition des emplacements.

Ce choix stratégique des lices visait à simplifier la comparaison des prix par type de produits et à mieux organiser le rendez-vous.

Leurs concurrents exerçaient leur métier rue de Nemours et place de la République. Mais peu à peu, ces marchés ont progressivement disparu pour se recentrer sur celui des Lices, à partir des années 1960. À cette époque, les marchands n’étaient pas toujours des professionnels de la fleuristerie. Ils étaient des maraîchers, qui complétaient leurs revenus, en plus de leurs productions alimentaires. Ce phénomène est toujours visible de nos jours, sur certains étals. À travers le monde, d’autres villes possèdent des marchés floraux emblématiques. Parmi lesquels, on retrouve celui de Paris (île de la Cité), de Nice (place Pierre Gautier), d’Amsterdam (un marché flottant unique situé sur le canal Singel) ou de Marrakech (Djemaa el-Fna). Pour en savoir plus : l’expo sur les fleurs à l’écomusée. 

Jadis, les bouquetières ambulantes étaient des femmes, souvent de condition modeste, qui se déplaçaient jour et nuit pour vendre des bouquets de fleurs fraîchement cueillies dans la nature. Ces femmes étaient fréquemment perçues différemment de leurs consoeurs installées dans des boutiques.

 

jean-christophe collet
jean-christophe collet
Lancé par le journaliste Jean-Christophe Collet en 2012/2013, www.rennes-infos-autrement.fr devient un site d’informations en 2015 et est reconnu comme site d’informations en ligne par le ministère de la Culture et de la communication.

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