Le général Hubert Bonneau était jusqu’alors commandant de la région de gendarmerie de Bretagne et de la zone de défense ouest. Il vient d’être nommé directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) par décision du Conseil des ministres du 31 octobre 2024. Cette promotion, effective dès le 4 novembre, marque une étape majeure dans sa longue carrière de 34 ans, jalonnée de missions variées dans la gendarmerie mobile et départementale ou dans des fonctions de direction stratégique.
Originaire de Bretagne, Hubert Bonneau a quitté cette région à plusieurs reprises pour servir en métropole et outre-mer. Diplômé de Saint-Cyr, formé en intervention spécialisée et en police judiciaire, il a pris part à des opérations emblématiques, comme la traque des terroristes responsables des attentats de janvier 2015. À 58 ans, cet officier respecté se distingue par un parcours exemplaire et une implication de terrain, notamment à la tête de l’escadron parachutiste d’intervention de la gendarmerie nationale (EPIGN) puis du prestigieux GIGN. Parmi ses nombreuses missions, il a aussi assuré la sécurisation d’événements d’envergure, comme la Coupe du monde de football en 1998, et des responsabilités complexes de coordination (80e anniversaire du Débarquement en Normandie en juin 2024).
En Bretagne, depuis 2022, le général a conduit des actions marquantes et innové pour renforcer le lien entre son corps et population, avec une attention particulière à la cybercriminalité et aux violences intrafamiliales. Depuis son retour en terres bretonnes, il avait œuvré à rapprocher les gendarmes des citoyens et des élus, tout en inscrivant la lutte contre les atteintes à l’environnement parmi ses priorités. La Bretagne, sous sa direction, a été le théâtre d’événements d’envergure, tels que le Championnat du monde militaire de rugby en 2023, ainsi que de la gestion de nombreuses manifestations agricoles début 2024. En quittant la Bretagne pour cette nouvelle fonction nationale, le général Bonneau laisse un souvenir fort dans une région qui lui est chère. Son départ marque un tournant pour la gendarmerie bretonne, mais son empreinte et son dévouement pour la sécurité publique y resteront bien présents.