Suite à la manifestation de samedi, quatorze personnes ont été placées en garde à vue. Cinq d’entre elles ont été présentées au parquet. L’une d’entre elles a été jugée dans le cadre d’une comparution immédiate. Elle a été condamnée à 7 mois de prison pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, menace de crime ou délit contre les personnes, rébellion et dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux. Cette personne en état de récidive a été incarcérée.
Deux autres jugements ont été prononcés dans le cadre de la procédure de Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Une première personne a été condamnée pour dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux et état de récidive. Elle a écopé d’une peine de six mois d’emprisonnement et d’une interdiction de manifester dans le département 35 pendant un an. La second était poursuivie pour les mêmes faits. Elle a été condamnée à cinq mois d’emprisonnement et interdite de manifester dans le département pendant un an.
Deux autres personnes seront convoquées devant le tribunal correctionnel et sont placées pour l’heure sous contrôle judiciaire. L’une d’entre elles est poursuivie pour participation à un attroupement en vue de commettre des violences et agressions sur des forces de l’ordre lors d’une manifestation publique. Elle a été interdite de manifester dans le département, avec un pointage une fois tous les quinze jours. La seconde devra répondre devant la justice pour violences sur un fonctionnaire de police nationale sans incapacité totale de travail (ITT), outrage et rébellion. Elle est également interdite de manifester dans le département et doit se présenter une fois tous les quinze jours. Les cinq autres individus interpellés seront convoqués devant le tribunal correctionnel. Trois d’entre eux ont fait l’objet de compositions pénales. La dernière personne a bénéficié d’un classement sans suite.
