Paul-Georges Ntep enchanta les travées du Roazhon Park. Ce jeudi 26 décembre, l’ancien attaquant du Stade Rennais, a annoncé officiellement son départ à la retraite. À 32 ans, le natif de Douala, au Cameroun, a partagé cette nouvelle au micro de France Bleu Armorique. « Ma carrière, pour moi, c’est fini. Je suis passé à autre chose dans ma tête», indique-t-il.
Après une expérience au Vietnam, qui a pris fin en mars dernier, Paul-Georges Ntep, préfère se concentrer sur des projets entrepreneuriaux. « J’ai des projets de développement personnel et d’ouverture de sociétés, faire des choses concrètes. » Mais pour l’ex-ailier du Stade rennais, son séjour en Bretagne restera l’une des périodes les plus marquantes de son parcours.
En trois saisons, de janvier 2014 à janvier 2017, le jeune Ntep a disputé 74 matchs sous les couleurs rouge et noire, inscrivant 18 buts et délivrant 14 passes décisives. « Ça a peut-être été mes trois meilleures années, les plus belles années de ma vie. » Si l’attaquant a été un des artisans de la dynamique du Stade rennais à cette époque, il se souvient particulièrement de deux rencontres où il a brillé. « Ce fut une victoire contre Monaco en 2014, où j’ai offert deux passes décisives, et ce fut une autre contre Lille la même année, avec une performance similaire. »
Une autre facette de ses trois années à Rennes demeure le fameux « clapping » qui, selon lui, a marqué les esprits des supporters rennais. Bien qu’il n’en soit pas forcément l’instigateur, ce geste symbolique, entériné après chaque succès à domicile, a pris une ampleur importante avec lui et est devenu un rituel du club. A l’image de Dembélé et de Camavinga, Paul-Georges Ntep restera à jamais un acteur clé d’une époque où le Stade rennais a commencé à poser les bases d’un avenir brillant.