En août 2017, le Rennais Michel Plessix, l’auteur de la série Julien Boisvert, décédait d’une crise cardiaque à l’âge de 57 ans. Lauréat du Grand Prix 2016 de Quai des Bulles, il sera mis à l’honneur encore une fois pour la 37ème édition du festival qui se déroulera à Saint-Malo du 27 au 29 octobre 2017. Il est tout simplement l’auteur de l’affiche.
Né en novembre 1959, dans la cité corsaire, Michel Plessix dessine ses premiers croquis dans l’atelier de Jean-Claude Fournier. Mais c’est à Rennes qu’il fait ses premières armes. Il lance le journal Frilouz et intègre un collectif d’auteurs composé entre autres de Fournier, Gégé, Malo Louarn, Jean-Luc Hiettre.
Repéré par la maison d’édition Milan, le dessinateur imagine avec Dieter des histoires courtes pour le magazine Mikado. Rien de tel pour lancer sa carrière ! Il sortira en tout et pour tout une vingtaine de bandes-dessinées (Mark Jones, La déesse aux yeux de Jade, Le vent dans les saules… et son dernier album Là où vont les fourmis, paru chez Casterman en collaboration avec Franck Le Gall ).
« Michel Plessix, Malouin et Rennais de coeur, était profondément attaché à la culture bretonne, ses premiers travaux étaient des affiches de fest-noz et des plaquettes de communication pour la ville de Rennes », écrivait le journal Le Figaro. Il avait obtenu pour le tome 3 du Vent dans les saules, (adaptation du roman de Kenneth Grahame), en 2000, l’Alph’Art du public au festival d’Angoulème.
Pour en savoir plus sur Quai des Bulles : http://festival.quaidesbulles.com
Pour en savoir plus sur l’auteur : https://www.bedetheque.com/auteur-4567-BD-Plessix-Michel.htmlet http://www.huffingtonpost.fr/2017/08/22/michel-plessix-auteur-de-bd-est-mort-a-lage-de-57-ans_a_23156770/
L’hommage de son éditeur Casterman : « Michel était un véritable artiste, et son trait personnel, à la fois élégant et raffiné, savait aussi témoigner d’une vigueur terrienne et d’une tendresse humaniste- même lorsque ses personnages avaient une apparence animale. Il appartient à la tradition subtile des aquarellistes Rackham, Laudy et Hausmann. Nous regrettons déjà son talent, mais déplorons surtout la mort d’une personne dont la profonde bonté et la douceur malicieuse auront marqué celles et ceux qui ont croisé son chemin. »
