La nouvelle a glacé d’effroi les habitants de Saint-Sulpice-des-Landes, paisible commune d’un peu plus de 800 âmes, nichée au sud de l’Ille-et-Vilaine. Tymothéo, un petit garçon de six ans, a été retrouvé sans vie au domicile familial, ce jeudi 20 mars.
Le jour même, le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet, confirmait l’ouverture d’une enquête pour assassinat, confiée à la brigade des recherches de Redon. Il annonçait dans la foulée la garde à vue du père et de la mère du petit.
Mais ce vendredi 21 mars, en fin d’après-midi, nouveau coup de théâtre. « La garde à vue du père de l’enfant découvert décédé hier à Saint-Sulpice-des-Landes a été levée après qu’il a pu être entendu par les enquêteurs et ses déclarations vérifiées. La mère du garçonnet, quant à elle, est toujours en garde à vue. »
Les premières conclusions de l’autopsie, rendues publiques, n’ont révélé aucune trace de lésion traumatique sur le corps de l’enfant. En revanche, des signes d’un « syndrome asphyxique » ont été relevés, laissant entrevoir une possible prise médicamenteuse. Des analyses toxicologiques ont été ordonnées pour préciser les causes du décès.
À Saint-Sulpice-des-Landes, c’est le choc. À l’école maternelle François-Lebrun, où Tymothéo était scolarisé, nombreux parents sont interloqués. Une cellule psychologique a été immédiatement mise en place pour accompagner les enfants, les enseignants et les familles.
Le domicile familial, situé rue de la Ruée, est toujours sous scellés et fait l’objet de minutieuses investigations de la gendarmerie scientifique. La mère du petit garçon était investie dans la vie scolaire, en tant que présidente de l’association des parents d’élèves.