Niché en Ille-et-Vilaine, Saint-Aubin-d’Aubigné est une charmante petite ville, avec ses maisons traditionnelles en granite, ses collines verdoyantes et sa route historique menant au Mont-Saint-Michel. En août 1944, les Aubinais accueillaient sous les applaudissements des soldats britanniques, en chemin vers la libération de la France. Parmi ces libérateurs, il y avait un certain Paul Dehn (1912-1976), le scénariste de films emblématiques (Goldfinger [1964], L’Espion qui venait du froid [1965], Le Crime de l’Orient-Express [1974] et La Planète des singes [1968]).
Le célèbre Britannique est né le 5 novembre 1912 à Manchester, en Angleterre et décédé le 30 septembre 1976, à Chelsea. Il a commencé sa carrière comme critique de théâtre et de cinémas, avant de se lancer dans la rédaction de scénarios pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est notamment reconnu pour ses contributions à des longs métrages de genres variés, mais il est particulièrement renommé pour son travail dans le domaine de l’espionnage et de la science-fiction.
Outre son illustre passage dans le cinéma, Paul Dehn était un poète passionné. Son écriture était marquée par une profonde sensibilité et une capacité à explorer des thèmes psychologiques et moraux complexes. En témoignage de sa gratitude envers Saint-Aubin-d’Aubigné et ses habitants, il composa un poème, aujourd’hui affiché sur un panneau près de la mairie. Depuis 2005, une place à Saint-Aubin-d’Aubigné porte désormais le nom de Paul Dehn.