Face à la recrudescence de l’insécurité dans les bus rennais ces dernières semaines, les syndicats CGT, CFDT et UNSA avaient déposé un préavis de grève. Mais ils ont levé leur menace, à l’issue d’une réunion le mardi 17 mai, avec les autorités de Keolis, de la métropole et de la police.
M. Theurier reconnaît que la médiation, en partenariat, avec les « Amistar » a ses limites. Il indique qu’il y a un intérêt à inventer des professionnels de la négociation.
Dans un communiqué envoyé à notre rédaction, les syndicalistes font valoir des avancées significatives : le recrutement de 40 policiers municipaux et le maintien des patrouilles de la police nationale. « Un salarié ne doit pas être en danger sur son lieu de travail », leur a assuré le nouveau directeur général de Keolis, Ronan Kerloc’h..
À terme, une brigade spécialisée des transports en commun pourrait intervenir sur différentes lignes. « La réponse est attendue à l’automne », indique Christian Demay, représentant de la CGT. « Lors de cette réunion, nous avons eu le sentiment d’être écoutés. Mais nous resterons très attentifs à la mise en place de tous les points évoqués. »
Infos + : en cas de dépôt de plainte, les employés de Keolis Rennes sont accueillis de façon privilégiée. La direction de Keolis serait favorable à une procédure systématique pour tout type d’agression. Les managers (responsables de groupe, régulateurs, superviseurs des agences commerciales, chefs PCC métro,…) vont être sensibilisés à une meilleure prise en charge du personnel Keolis Rennes, lors d’incivilités et de violences.