Habituellement, ce sont les gens du quartier de Maurepas qui fréquentent leur café associatif du centre commercial Le Gast. Ce jeudi 16 février 2017, c’était le président de la République en personne. « Il a osé s’arrêter chez nous », confie une bénévole de l’association « Gast à chaud », Catherine Mignot. « C’est quand même quelque chose », ajoute-t-elle.
Debout depuis cinq heures du matin
« J’étais debout depuis cinq heures du matin », précise une autre bénévole, Cécile. « Je voulais le voir et lui serrer la main. Je vous avoue que j’étais un peu stressée. » Mais plus de peur que de mal, François Hollande était visiblement ravi de l’expérience. « Il a pris un café avec nous au comptoir, » ajoute Lania, conteuse de son état. « Il s’est vraiment intéressé à ce que nous faisons ! Il était franchement sympa. »
En sortant, le président a salué des enfants. « Il était très attentif. Il a même accepté une vidéo avec une jeune femme. » Autour d’une table, il a également rencontré la représentante de l’ADAPT (Association pour l’insertion sociale et professionnelle des travailleurs handicapés), la présidente des commerçants du quartier et des travailleurs en insertion professionnelle.
Après le départ de François Hollande, les habitués sont revenus bien vite dans les lieux. « Les gens viennent, ici, pour se parler et faire connaissance », indique Catherine. « Rien n’est guindé dans notre établissement nous sommes là pour faciliter les rencontres. On ne servira jamais quelqu’un en cravate ! »
Pour en savoir plus sur le café : depuis 2013, le café associatif est ouvert quatre demi-journées par semaine ( deux matins de 9h30 à 12h30 et deux après-midis de 14h30 à 17h30). Adhésion d’un euros par an. Prix libre pour chaque consommation (les gens donnent ce qu’ils peuvent !).
Que va devenir le café ? Avec le projet de rénovation du centre commercial le Gast, le café associatif sera obligé de fermer ses portes. L’association qui gère l’établissement est actuellement en pourparlers avec la municipalité pour trouver un autre lieu. Mais elle est confiante. « Nathalie Appéré est venue souvent nous voir. » De bon augure.
