Les baigneuses pas très académiques ont été érigées par l’artiste français Gérard Collin-Thiébaut en 2000 sur la place de Bretagne, à Rennes. Régulièrement, elles font l’objet de vandalisme. Mais ô grand jamais, on avait osé toucher à leur noble fessier (fort joli d’ailleurs). Ô grand jamais, on avait osé coller un auto-cul-ant sur leur derrière. Mais que l’on se rassure, le sacrilège était pour la bonne cause. Il s’agissait de protester contre la réforme des retraites (pas celle des Baigneuses) et, en filigrane, contre les attouchements (du moins, c’est notre interprétation). Un jour avant la manifestation féministe (ce mercredi, 14 h, à Rennes), le message tombait finalement bien. De là à dire que nos casseurs sont les sans-culottes modernes, le gouvernement et nos forces de l’ordre ne sont pas prêts à l’entendre !