On en sait un peu plus sur l’arrestation de l’auteur de la fausse alerte de la bombe. Il est bel agent de la SNCF et maire de sa commune de la Chapelle-aux-Filtzméens comme nous l’avions indiqué. « Il était en retard », explique une source proche de l’enquête. Faute d’attraper son train à l’heure, il a tout bonnement téléphoné avec son téléphone portable de sa voiture pour annoncer une bombe sous le pont Saint-Hélier. Identifié grâce au bornage de son téléphone, les gendarmes se sont rendus à son domicile où sa famille a indiqué qu’il était déjà dans le train !
Après un message de la SNCF aux voyageurs, l’homme s’est présenté de lui-même aux policiers. « Je vais dire que c’est moi », a déclaré le cheminot, après avoir nié l’évidence durant un certain temps. « Je suis cheminot, je n’aurais pas fait cela », aurait-il déclaré. Conduit à l’hôtel de police avec sa paire de skis (il partait à la montagne), l’homme présentait un taux d’alcoolémie (1, 16 gramme d’alcool dans la sang).
Pour justifier son geste, il aurait expliqué des problèmes familiaux. Il comparaitra devant le tribunal correctionnel de Rennes pour divulgation d’informations fausses afin de faire croire à une destruction dangereuse et entrave à la mise en marche de la circulation. Il risque jusqu’à deux ans de prison et 30 000 € d’amende. Il a démissionné de son poste de maire. Bien triste affaire pour un coup de folie lourd de conséquences pour lui et la SNCF (neuf trains ont été immobilisés).