« C’est Versailles ! », explique Jérôme, habitant le quartier Sainte-Thèrèse. Durant une bonne partie de la journée, l’éclairage public est resté allumé en raison d’un dysfonctionnement du système géré par Enedis. Il y a quelques semaines, c’était l’inverse. Les luminaires s’étaient éteints deux heures plus tôt dans la matinée dans un certain nombre de quartiers à cause d’un problème de capteurs de lumières.
Ce n’est pas la première fois que les candélabres de la ville sont allumés en plein jour. Le lundi 14 août 2017, des nombreux lampadaires avaient éclairé nos rues dans le centre historique, dans les quartiers de Villejean, d’Anatole France, de Saint-Martin et bien d’autres…Le problème s’est depuis renouvelé plusieurs fois dans les faubourgs rennais.
Les dix membres du Wizzy gang, un collectif rennais de Parkour, éteignent régulièrement, depuis l’été 2020, les enseignes lumineuses du centre-ville, en pleine nuit.
Paradoxe, la ville de Rennes éteint la nuit les luminaires des rues de Sainte-Thérèse et du Sacré-Coeur. Elle participe aussi régulièrement à une opération nationale de sensibilisation à la « pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé » au cours de laquelle elle éteint l’éclairage permanent d’une trentaine de sites : monuments, places, rues et parcs.
En moyenne, la ville dépense par an environ 1, 5 million d’euros pour nous éclairer. Avec la mise en place de son schéma d’aménagement luminaire, la municipalité rennaise entend réduire sa consommation électrique de 1,2 gigawatt d’ici à 2020 et de 3,5 gigawatts d’ici à 2040