A l’automne 2017, Nathalie Appéré, maire de Rennes, avait annoncé la mise en oeuvre d’un vaste plan d’actions visant à améliorer la propreté des différents quartiers de la ville. Elle prévoyai,t à partir du printemps 2018, des urinoirs mobiles (après un test durant l’été 2017 ) sur l’espace public d’avril à octobre. Ceux-ci ont été installés, il y a quelques jours, comme annoncé par un tweet de Rennes Métropole.
Photos Rennes Métropole.
Mis en place du jeudi au samedi, d’avril à octobre, les cinq urinoirs ont été customisés par un street-artiste Artkor Bagdad. « Leurs lieux ont été définis par le service propreté de la Ville. Ils complètent l’offre de sanitaires publics lors de ces soirées qui amènent un nombre important de personnes sur le centre, » fait remarquer la métropole rennaise.
Immédiatement, leur installation a provoqué de nombreuses réactions. « En posant ces horreurs bien en évidence devant les églises et les monuments de Rennes, on cède encore une fois aux crasseux, aux dégueulasses et autres ivrognes… », peste une internaute. Un avis pas du tout partagé par un autre. « Londres ou Amsterdam le font depuis des années et c’est très bien ! C’est quand même mieux que des rivières d’urine le long des trottoirs ! »
En France, des métropoles choisissent bien d’autres méthodes. A Toulouse et à Paris, les polices municipales peuvent dresser des amendes forfaitaires contre les personnes indélicates. A Caen et Nantes, les villes expérimentent des peintures anti-urines sur leur murs, renvoyant vers leurs indélicats leur propres mictions ! Depuis l’été 2017, les sanitaires publics de l’hyper-centre sontouverts de 24h/24 et 7j/7.
