Comme bien des Rennais, Thomas Paga est confiné. Comme beaucoup, il préfèrerait sans doute se promener à la mer ou encore à la campagne. Partir loin du coronavirus. Quitter l’angoisse pour un voyage au long cours ! Mais d’horizon, il n’a que ce qu’il peut voir de sa fenêtre : un espace… confiné. Heureusement devant ses yeux, un héron (du moins ce qu’il croit être) pose ses petites pattes sur un appentis. De quoi le surprendre dans cette partie de la ville, habituée aux moineaux et autres petits oiseaux. « En ce troisième jour de confinement, les animaux reprennent le terrain perdu. Notre nouveau voisin est un héron », s’exclame-t-il. L’échassier reviendra-t-il demain ? Reviendra-t-il le saluer ? Lui qui est plutôt habitué à vivre dans les bosquets, les bois ou les marais. Son apparition fut un petit moment étonnant dans cette tristesse ambiante !