Jeudi dernier, les agriculteurs en colère de la région ont convergé vers la préfecture de Bretagne, lors d’une grande manifestation (voir notre article) pour manifester leur mécontentement. Cette semaine, ils vont poursuivre le mouvement en France, et notamment aux abords de Paris.
En Ille-et-Vilaine, ce lundi, vers midi, à l’appel de la FDSEA, une action est prévue à Maen-Roch, près de Fougères, devant la laiterie du groupe Savencia (Caprice des Dieux). Une deuxième est envisagée devant une grande surface, dans le Sud de l’Ille-et-Vilaine, toujours à l’appel du même syndicat.
À Ploërmel, dans le département frontalier, les agriculteurs se réunissent ce dimanche soir, vers 23 h, afin de bloquer l’échangeur de Rennes-Vannes. Toujours, ce lundi, huit « points de blocage » sont prévus autour de paris : sur l’aire de Chennevières (autoroute A1), à hauteur de Jossigny (A4), à Ourdy (A5), Villabé (A6), au péage de Buchelay (A13), à Longivilliers (A10), entre le pont de Gennevilliers et la D311 (A15) et à hauteur de l’échangeur D301 de l’Isle-Adam (A16). Ils pourraient être rejoints par des agriculteurs de la Coordination rurale 35.
Ce lundi, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, mobilise en France 15 000 policiers et gendarmes pour empêcher que les tracteurs n’entrent dans « Paris et les grandes villes ». Les syndicats FNSEA et Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin parisien ont appelé au « siège » de la capitale ce lundi à partir de 14 heures.