Vers 20 h 10, ce mardi 15 novembre 2022, la police et les pompiers sont intervenus au 2 allée Uppsala, dans le quartier du Blosne-Bréquigny. Ils ont secouru un homme âgé de 54 ans, blessé à coups de couteau (notamment au thorax) devant son immeuble (https://www.rennes-infos-autrement.fr/coup-de-couteau-au-blosne-un-homme-gravement-blesse/). « Je veux commencer par souhaiter bon courage à la victime et à ses proches dans cette épreuve abominable. J’espère qu’elle se remettra rapidement, tant physiquement que psychologiquement », a réagi Charles Compagnon, leader d’opposition, dans un communiqué. « À Rennes, aujourd’hui, on peut se faire poignarder dans un hall en rendant visite à un ami. Lorsqu’on lit cette information, on a du mal à croire que cela se passe dans la capitale bretonne. »
Le leader d’opposition regrette la dégradation de la situation rennaise depuis des semaines, des mois, des années. « D’escalade en escalade, la violence à Rennes et l’insécurité atteignent des sommets. À ce rythme-là, nous aurons bientôt rattrapé Nantes. La politique de la maire en termes de sécurité est catastrophique. Pendant de trop longues années (et notamment un premier mandat 2014-2020), cette majorité s’est contentée pour toute action de requalifier l’insécurité en sentiment d’insécurité. Les mesures prises aujourd’hui auraient dû l’être en 2014 (recrutement de 40 policiers municipaux). La ville à 6 à 8 ans de retard sur la politique de sécurité et les délinquants et les criminels ont, eux, 6 à 8 ans d’avance. La victime de mardi soir n’a pas été poignardée par un “sentiment d’insécurité”, mais par un individu dangereux ! Au-delà des traditionnelles condamnations de ceux qui sont en responsabilité (je parle de la maire qui est élue depuis 2014) les Rennaises et les Rennais attendent des actes forts pour assurer leur sécurité et celle de leurs enfants. »