À l’appel de Sud-Education, une cinquantaine de manifestants du lycée de Bréquigny se sont regroupés le jeudi 21 mars à 10 h devant les locaux de l’Académie, au 1 quai Dujardin à Rennes. Ils protestaient contre une réduction sans précédent des moyens alloués pour l’année scolaire à venir. Faute de réponse satisfaisante de la part du rectorat, ils tenaient à rappeler notamment les motifs de leur colère : la perte de 90 heures d’enseignement hebdomadaires et trois suppressions de postes.
Épaulés par les représentants des parents et des élèves, les professeurs du plus grand établissement de Bretagne craignent le pire. « Ces mesures affectent sévèrement notre organisation. Elles surchargent les classes, rejettent les dispositifs de soutien essentiels à l’apprentissage, et limitent l’accès aux filières artistiques pourtant très sollicitées », assure un prof en colère. «A terme, des classes pourraient atteindre 35 ou 36 jeunes, ce qui compromet gravement la qualité scolaire et l’inclusion de tous les lycéens», note , Fabienne Portanguen, une des représentantes de la mobilisation.
Avec une dotation globale horaire déjà insuffisante, nous faisons face à des classes excessivement peuplées. »
Devant une telle situation, la direction, confrontée depuis plusieurs années à organiser des rentrées dans des conditions précaires, se serait jointe aux enseignants, au personnel, aux parents et aux élèves. « Notre lycée est caractérisé par un Indice de Position sociale inférieur à la moyenne. Valorisé par sa diversité et son offre pédagogique variée, il nécessite pourtant un soutien accru pour assurer un enseignement digne et favoriser la réussite de tous ses futurs bachelier. » Une délégation composée de quatre enseignants, et du chef d’établissement du lycée a été reçue par Marc Teulier, directeur académique des services de l’éducation nationale et Pascale Beuze, secrétaire générale
