En ce vendredi d’ouverture des jeux olympiques, la SNCF a été victime d’une «attaque massive» sur son réseau ferroviaire (voir article précédent). Ces incidents ont causé la paralysie des lignes de trains à grande vitesse d’Atlantique, d’Est et du Nord, la gare de Rennes n’échappant pas à ce blocage.
« On devait prendre notre train à Auray, mais en raison de son annulation, on a pris notre voiture pour espérer en trouver un autre ici à Rennes», expliquent Dominique, Monique et Bernard. Les trois Morbihannais ont pour objectif de rejoindre Paris pour assister à la cérémonie d’ouverture des JO. « Les Jeux olympiques sont pour nous une première… alors, on espère pouvoir y arriver ce soir ! », s’exclame Dominique…avant d’apprendre qu’aucun départ de TGV n’aura lieu aujourd’hui.
Un peu plus loin, c’est une colonie de vacances qui se retrouve prise au piège. « Nous venions de nous asseoir dans le train en direction de Saint-Brieuc quand on nous avons été informés de sa suppression. Dix enfants à sortir du train, ce n’est pas facile ! » se confie Jeanne, jeune animatrice. Heureusement, les enfants arrivent à positiver et font preuve d’une forte patience. « Cela ne me dérange pas d’attendre. Au moins, je peux dormir et puis cela me fera une nouvelle aventure à raconter », s’amuse le petit garçon, Elexra, âgé de 8 ans.
Devant cette situation, les agents de la SNCF font des miracles. « On se retrouve au milieu de tous ces voyageurs et on leur transmet les informations aussi vite qu’on les reçoit… on fait vraiment du mieux qu’on peut ! », témoigne un saisonnier du groupe. « Malgré la situation compliquée dans laquelle se retrouvent les gens qui viennent vers nous, ils restent étonnamment très souriants et bienveillants, et on les remercie pour cela ! »
