On se demande encore bien pourquoi le Couvent des Jacobins, monument historique de la place Sainte-Anne, fait l’objet de tant de tags. On ose espérer que ces « dessins » ne sont pas une attaque en règle contre cette honorable bâtisse, mais bien plus le besoin pour nos tagueurs « patentés » de se défouler contre notre système après une bonne cuite dans les estaminets du coin.
Encore une fois, depuis quelques jours, le mur en métal de notre centre des congrès a fait l’objet d’un dérapage de nos « artistes ». Ironie du sort, leurs interventions arrivent au moment où, dans le cadre du Festival Maintenant, l’association Electroni (K) propose une installation « lumineuse » (dans les deux sens du terme) de Fred Penelle et Yannick Jacquet sur le pignon du couvent.
Avec talent, nos deux artistes offrent une mécanique étrange peuplée de chimères obscures, inconnues et pourtant familières. « Tout est fait pour provoquer l’égarement, le retour en arrière, la fuite en avant », convient le programmateur du Festival dans son communiqué. « Mécaniques Discursives » est comme une parenthèse entre deux époques, celle de Gutenberg et celle des « big data ». En soirée, on ira au plus vite voir leur univers artistique où l’habit de lumière ne fait pas qu’éclairer des dessins : elle devient œuvre d’art !
Pour comprendre l’univers des deux artistes :