Dès le soir même des violences rennaises (voir notre article), Nathalie Appéré a réagi sur les réseaux sociaux. « J’éprouve beaucoup de tristesse, de colère et d’incompréhension ce soir devant les dégradations perpétrées par des extrémistes cagoulés dans le centre-ville de Rennes », a-t-elle affirmé. « Notre ville et nos commerces doivent être protégés. Les Rennais en ont assez ! Les moyens nécessaires au maintien de l’ordre et à la préservation des biens et des personnes doivent être déployés. J’adresse toute ma solidarité et tout mon soutien aux commerçants dont l’outil de travail a été vandalisé. Nous sommes à leurs côtés. »
Dès ce matin, l’élue entamait les polémiques dans les colonnes du journal Ouest-France. « Pourquoi cette impression insupportable qu’on a laissé tout casser ? », s’interrogeait-elle. « Comment ont-ils pu commettre autant de dégradations ? Je veux comprendre. » Président du groupe Libres d’Agir pour Rennes, Charles Compagnon a tenu à réagir. Aucune excuse ne peut être acceptée à l’égard des auteurs de ce énième épisode violent dans notre ville. Ces soi-disant militants ne sont que les idiots utiles d’une extrême droite qui récolte les fruits de ce désordre.
Je veux apporter une nouvelle fois mon soutien aux forces de l’ordre, aux pompiers, aux commerçants et aux riverains. Espérons que ces délinquants, drapés en antifascistes, soient rapidement interpellés et jugés. J’en appelle également à la maire de Rennes pour envisager des mesures de soutien pour aider les victimes à se relever de ce nouvel épisode de violence urbaine. Il est enfin triste de voir une nouvelle fois Rennes faire parler d’elle dans les médias nationaux pour les agissements de fascistes condamnant un imaginaire fasciste. »
Pourquoi essayer de trouver des failles au sein des forces de l’ordre, quand cette majorité subventionne cet écosystème ?, s’interroge Charles Compagnon.
« Suite à la censure partielle de la loi immigration par le Conseil constitutionnel, plus de 500 militants de l’extrême gauche rennaise ont saccagé notre centre-ville », précise le groupe d’opposition Révéler Rennes, dans un communiqué. « Ils s’en sont pris avec violence à nos commerçants, à nos forces de l’ordre ainsi qu’au véhicule d’une personne en situation de handicap, pourtant garé sur une place réservée aux PMR. »
Nathalie Appéré a, certes, réagi, condamnant « les dégradations perpétrées par des extrémistes » cagoulés. « Mais comme à son habitude, notre maire de Rennes omet de citer l’origine politique de ce qu’elle appelle des “extrémistes”. Celle-ci était pourtant beaucoup plus précise lorsqu’il s’agissait de condamner (à raison) la vingtaine de militants d’ultra droite qui avaient défilé dans le centre-ville en réaction au drame de Crépol. Tous les Rennais le savent, ceux qui salissent notre ville à chaque manifestation appartiennent à une mouvance politique clairement revendiquée : l’extrême gauche. Ses militants ont toujours bénéficié du soutien implicite des alliés mélenchonistes de la maire, notamment lorsque ceux-ci cautionnent des opérations ultra violentes à Sainte-Soline. »
« En refusant de désigner l’identité politique de ceux qui pourrissent la vie des Rennais lors de chaque manifestation, ajoute Carole Gandon, présidente du groupe Révéler Rennes, Nathalie Appéré entretient une forme de complaisance avec ceux qui haïssent les lois de la République. L’ordre doit revenir à Rennes : l’ultra gauche violente, qui n’est autre que le cancer de notre ville, doit être désignée sans ambiguïté et combattue sans relâche. Nous adressons tout notre soutien aux commerçants, traditionnelles victimes de ces agissements sauvages, ainsi qu’aux forces de l’ordre mobilisées. »
Encore une fois notre centre-ville a été la cible de la folie d’extrémistes cagoulés la nuit dernière @nathalieappere la maire de #rennes demande « des explications » quant au maintien de l’ordre et comme bcp de rennais elle veut comprendre !!! https://t.co/xwqh0cRe9Q
— Sylvie Robert (@Sy_robert) January 26, 2024
Une nouvelle nuit d'émeute à Rennes.
Magasins pillés, vitrines brisées, incendies….
Monsieur le Préfet peut-il nous dire combien d'interpellations ont été effectuées ? https://t.co/5MXHV19IQX— Gilles Pennelle (@GillesPennelle) January 26, 2024
