Ces derniers jours, de nombreux Rennais ont découvert l’aménagement transitoire de nouvelles voies réservées aux vélos et aux piétons. » Je regrette le manque total de concertation avec les habitants, les commerçants et les acteurs associatifs et économiques concernés sur le sujet. Ces aménagements n’ont même pas fait l’objet de débats en séance publique du Conseil municipal du 18 mai dernier. »
Pour lui, pas de doute, « l’idéologie l’a emporté sur le bon sens, sans doute pour mieux assurer l’alliance de la liste PS avec ses rivaux écologistes. Cela mène à la prise d’une décision en incohérence avec la relance économique de Rennes qui s’impose ou encore le retour à un quotidien quasi-normal pour les Rennais. L’alternative du tout vélo et tout transports en commun est aujourd’hui loin de pouvoir devenir une réalité. La transition écologique ne se décrète pas. Elle se prépare et s’accompagne. L’écologie urbaine ne réussira que par l’adhésion et non par le dogmatisme punitif des Verts. »
Charles Compagnon restera vigilant. « Cette phase d’expérimentation doit être accompagnée d’une étude pour observer l’usage de ces nouveaux aménagements et leurs répercussions sur les autres modes de mobilité (transports en commun, piétons, automobiles…). L’objectif n’est pas d’opposer les différents modes de mobilités comme c’est le cas aujourd’hui à Rennes, mais au contraire, de proposer une meilleure cohabitation de ceux-ci dans l’espace public disponible. » Charles Compagnon, tête de liste « Libres d’agir pour Rennes ! au 2nd tour des élections municipales de Rennes du 28 juin, rappelle que son plan mobilité intègre la création de 100 km de pistes cyclables supplémentaires pour le prochain mandat.
