Il n’aura pas fallu longtemps pour que la sauce tourne à l’aigre entre Jorge Sampaoli et le Stade rennais. Le bouillant Argentin, arrivé en Bretagne avec son tempérament volcanique et ses principes tranchés, a fini par redonner son fameux bonnet SRFC. Mais, le divorce était inévitable, après six défaites en neuf matchs de Ligue 1, un revers piteux à Troyes en Coupe de France.
Sampaoli a dansé son dernier tango
Ce jeudi, à la gare de Rennes, Habib Beye, fraîchement débarqué, tout pimpant, a été accueilli par le « Team manager » du club et escorté par ses probables futurs adjoints, Olivier Saragaglia et Sébastien Bichard (information Ouest-France). L’ancien capitaine de l’OM, connu pour son élégance sur le terrain comme sur les plateaux de Canal+, s’apprête à enfiler un nouveau costume, celui d’entraîneur du Stade rennais.
Un contrat de six mois dans la poche, avec une année en option en cas de bons résultats, le « pape » Beye effectuera une mission commando. L’histoire aurait pu toutefois s’écrire plus tôt, mais la direction avait finalement misé sur Sampaoli pour succéder à Julien Stéphan.
Habib Beye, ex-coach du Red Star, débarque dans un club en crise, englué à la 16e place après 19 journées et enchaînant les défaites. Son nom avait été aussi soufflé du côté de Nantes en décembre dernier, mais c’est bien en Rouge et Noir qu’il va tenter de redresser la barre. Et si l’opération survie est lancée, Beye sait qu’en football, rien n’est acquis, surtout dans un club en souffrance depuis maintenant quelques mois.