« Depuis le début du conflit en Ukraine, les services de l’État en Bretagne sont pleinement mobilisés. Ils facilitent l’accueil des déplacés et répondent à leurs besoins immédiats de prise en charge, en lien avec l’ensemble de leurs partenaires », martèle Emmanuel Berthier, préfet de Région. « Au total, au 28 avril 2022, ce sont près de 3 000 personnes d’Ukraine qui sont présentes en Bretagne ou ont récemment transité par la Bretagne. »
L’État travaille à la mise en place de solutions pérennes de logement, sans créer de concurrence avec d’autres publics. »
À leur arrivée sur le territoire, les nouveaux venus sont incités à se présenter en préfecture afin de recenser leurs exigences, notamment administratives et d’hébergement. « Ils se voient ainsi octroyer une autorisation provisoire de séjour (APS) d’une durée de 6 mois, l’allocation pour demandeur d’asile (ADA) et l’accès aux soins par une prise en charge médicale. La délivrance de l’APS leur permet d’exercer une activité professionnelle. »
À ce jour, 1790 autorisations provisoires de séjour (APS) ont été délivrées par les quatre préfectures bretonnes pour des adultes accompagnés de 1016 enfants, soit plus de 2800 personnes au total (500 APS, 311 enfants en Ille-et-Vilaine). « L’apprentissage de la langue française et l’insertion professionnelle des réfugiés accueillis deviennent un objectif central de l’État en Bretagne, en lien avec les opérateurs et partenaires.
Aujourd’hui, 637 personnes ont ainsi été recueillies en Bretagne. “En complément de logements prêtés par des citoyens, l’État a mis en place des hébergements d’urgence, soit au sein de structures collectives, dont la gestion est confiée à des associations (Coallia, Soliha), soit en hôtel. La capacité de ces hébergements en Bretagne est actuellement de 723 places.” 508 bambins sont scolarisés en Bretagne (134 en Ille-et-Vilaine).