Après avoir recruté une vingtaine de salariés en CDI fin décembre 2023, la direction de l’usine Stellantis a décidé, le mardi 9 janvier 2024, de se séparer de 200 travailleurs intérimaires. Cette mesure, qui prendra effet à partir du lundi 26 février 2024, concerne une grande partie des 300 intérimaires de l’usine, qui compte au total 2 100 employés. La réaction de la CFDT ne s’est pas fait attendre. Laurent Valy, représentant syndical, exprime son désarroi. « La CFDT ne peut pas se réjouir de cette baisse de production qui impacte nos collègues intérimaires. Si l’organisation retenue limite l’impact pour les CDI, cela reste négatif. Notre syndicat dénonce une stratégie de plan de charge entre les sites du groupe déséquilibrée et qui fragilise notre site et plus largement le bassin d’emploi. » Cette démarche est une procédure habituelle en cas de diminution de la production, estime la chargée de communication de Stellantis dans les colonnes d’Ouest-France. Cette décision, bien que courante dans le secteur industriel, ne manque pas de soulever des questions sur l’avenir des emplois temporaires et la sécurité de l’emploi dans la région.