Le Rennais Jenia Grebennikov est l’un des joueurs majeurs de l’équipe de France de volley-ball. Ce soir, 7 aout, il s’est qualifié avec ses coéquipiers pour la finale olympique, en disposant des Italiens par trois manches à zéro. « Je ne réalise pas ce que l’on a fait, on a fait un match parfait », a-t-il déclaré au micro de France 3. « Dès qu’on les laissait respirer, ils déployaient leur jeu. Nous devions les embêter dans leur jeu habituel pour faire nos choses inhabituelles. »
Les volleyeurs retrouveront les redoutables Polonais pour décrocher l’or samedi à 13 h. Une finale qui s’annonce épique et où l’expérience de Grebennikov sera cruciale. Pour rappel, son père, Boris, était international en URSS avant de devenir entraîneur de l’équipe de Rennes. C’est donc naturellement que Jenia s’est mis au volley à l’âge de neuf ans, tout en continuant à jouer au hockey.
À quinze ans, son père est nommé entraîneur du Rennes Volley 35 et lui demande de choisir un sport. Jenia opte pour le volleyball, « C’était le plus simple pour devenir pro », assure le vollyeur. En 2008, Jenia débute au Rennes Volley 35 (RV35), club de la capitale bretonne. À 18 ans, il connaît ses premières titularisations, mais il lui faut près de deux ans pour s’adapter et apprécier ce rôle. Au terme de la saison 2010-2011, pour son troisième exercice professionnel, Jenia est élu révélation et meilleur libero de France. En 2011-2012, il remporte la Coupe de France, son premier titre, avec l’équipe rennaise.
Lors de l’été 2013, après cinq ans sous la direction de son père à Rennes et plusieurs places finales dans le ventre mou du championnat de France, Jenia Grebennikov décide d’exporter son talent en Allemagne, à Friedrichshafen. Cette décision marque le début d’une carrière internationale qui le mènera à travers l’Europe, où il continuera à briller au plus haut niveau. Considéré comme l’un des meilleurs du monde à son poste, Jenia Grebennikov a tout connu avec l’équipe de France depuis sa première sélection en 2011. Vainqueur de la Ligue des nations, champion d’Europe et olympique, le Breton rêve maintenant d’un doublé, à Paris.
