En Marche veut mettre un coup de pied dans la politique urbaine de la ville. Le mouvement macroniste souhaite revenir sur la densification tant défendue par nos édiles. « Il serait peut-être temps de réfléchir sur cette question, d’aller beaucoup beaucoup moins vite sur la sur-concentration des constructions en zone d’aménagement concerté au sein de la ville de Rennes et de penser peut-être à un aménagement plus équilibré du territoire » a confié Olivier Dulucq, conseiller municipal et conseiller du président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand. Comme ses collègues, l’élu d’En Marche désire lancer de « vraies études d’impact environnemental et sanitaire » sur la densification urbaine (‘îlots de chaleur, risques psychosociaux, mobilité) pour construire une ville en intelligence. Mais pas uniquement… il espère une réflexion sur les « avantages ou non d’une métropole » qui vivrait plus à l’horizontal et un peu moins à la verticale. « Voilà un débat qui entre pleinement dans les compétences de la ville et de la métropole. Voilà un débat qui pour le coup sera intéressant, respectueux constructif et sur lequel pourraient être associés les élus de la métropole. Nous pourrions nous poser la question : est-ce que Rennes a vocation à accueillir toutes les constructions et toute augmentation de populations ? » En réponse, Marc Hervé, adjoint au maire, chargé de l’urbanisme, n’est pas hostile au débat. « Nous y reviendrons, notamment lors de la révision du plan local de l’habitat. » Mais d’ores et déjà, il rappelle la « dimension sociale » de l’aménagement urbain, le dialogue entre l’accueil et le cadre de vie. Ce n’est pas gagné pour le mouvement En Marche.