Le Couvent des Jacobins bruisse d’une effervescence toute particulière, ce week-end. Dans les allées du cloître, sous les voûtes séculaires, passionnés d’art et curieux se pressent pour découvrir l’héritage de la famille Odorico. Ce samedi, cet hommage a encore une fois capté l’attention de nombreux Rennais et de Rennaises, montrant, s’il en est besoin, l’attachement des habitants pour les mosaïstes italiens.
Mais ici, il ne s’agit pas d’admirer : il faut toucher, expérimenter, créer. Philippe Belloir, penché sur son œuvre, a façonné minutieusement des fragments colorés. Il a dévoilé sous les yeux des curieux les secrets de sa profession qu’il a appris il y a un an seulement. Il a reproduit les gestes précis des artisans.
Un peu plus loin, Caroline Salles a attiré petits et grands qui ont osé s’essayer à l’art délicat de la mosaïque. Matthieu Luco, carreleur de métier et passionné de mosaïque, a lui mis en avant la richesse de sa discipline. Installé avec son fils dans leur atelier des Mosaïques de la Vilaine, il en a dit beaucoup sur ses belles compositions.
Au-delà des ateliers, la promenade s’est prolongée à travers une exposition de photos des Daniel Enocq. Ce week-end de célébration, organisé à l’occasion des 180 ans de la naissance d’Isidore Odorico père et des 80 ans de la disparition de son fils, continue ce dimanche 2 mars, entre rétrospectives, rencontres et animations, ouverts à tous.