Ce dimanche 1er mai 2022, la manifestation de l’ultragauche contre les réformes libérales était interdite dans le centre-ville. Mais malgré l’interdiction, des Rennais et des Rennaises se sont réunis place de la Mairie. Ils étaient moins nombreux que lors des précédents rassemblements, survenus à l’occasion du premier et du deuxième tour des présidentielles. Mais la détermination d’en découdre avec les représentants de l’autorité était du pareil au même.
Dès 14 h 30, les premières échauffourées ont eu lieu sur la place de la Mairie, après des contrôles d’identité. Elles se sont poursuivies place de la République, puis boulevard de la Liberté où des barricades se sont dressées devant les gendarmes (de Mamers) et les policiers. Après quelques minutes de face-à-face, les forces de l’ordre ont délogé les manifestants (la plupart masqués et munis de parapluies) à coups de lacrycomèges. Elles n’étaient toutefois pas au bout de leur peine. Arrivées sur la place Sainte-Anne, elles ont repoussé les ultras vers la rue de Saint-Malo où se déroulait la fête de la paresse. La police a procédé à deux interpellations.
Tout au long du parcours, de nombreuses vitrines ont été taguées par des slogans révolutionnaires et des poubelles incendiées. Quelques interpellations ont eu lieu au cours de ces violences survenues parfois au milieu de Rennais et leurs enfants bien souvent interloqués. Le manège de la place Sainte-Anne a été fermé par précaution.
