Depuis quelque temps, dans la région de Goven, Christophe cohabite avec des faucons crécerelles. Envahi de pigeon (et donc de fientes), il voit leur arrivée d’un bon œil. « Les rapaces leur font peur », assure-t-il. Dans sa maison datant de 1530, la femelle a trouvé une niche idéale dans un trou de la façade (notre photo). « Malheureusement, l’un des petits de la couvée est tombé sur le toit d’un appentis. »
Pour lui porter secours, le riverain a appelé les pompiers, le numéro d’urgence de la Ligue de la protection des oiseaux (1) et publié un avis sur les réseaux sociaux. Mais il n’a pas reçu de réponse. « Faute d’aide, nous avons envisagé avec un proche de le remettre dans son nid », précise Christophe. « Finalement, en raison de la hauteur de l’abri et du comportement agressif de la mère, nous avons renoncé ! »
Depuis, le riverain a eu la visite d’un couple de bénévoles de la Société protectrice des Amis, sous les recommandations de la mairie. « Les spécialistes lui ont conseillé de laisser le petit là où il est : la maman continuera à le nourrir. D’ici un mois, celui-ci pourra prendre son envol », précise Christophe.
Pas du tout farouche, le nouveau compagnon de Christophe est visiblement très curieux. « Il y a encore cinq minutes, il était à un mètre de moi et m’observait avec ses grands yeux ronds. Souvent même, il nous regarde à travers la vitre. Nous avons juste peur qu’il tombe de l’appentis où il se trouve. » La semaine dernière, des mésanges étaient venues s’installer chez lui ; et, visiblement, la cohabitation se passe très bien.