Depuis mercredi dernier, en marge de la mobilisation en cours contre les coupes budgétaires, Rennes 2 a fait l’objet de nombreuses dégradations. « Des débordements ont été constatés avec une intensification des comportements à risques et des actes de vandalisme. Ils ont menacé la sécurité des personnes et l’intégrité des biens », explique la présidence de l’université dans un courrier à ses collaborateurs. « Nous condamnons ces agissements. Ceux-ci (…), inacceptables et incompréhensibles, portent fortement atteinte à l’environnement de travail des personnels et des étudiants, ainsi qu’à notre image et à notre budget, l’un des plus maigres parmi les universités françaises. »
Dans ce courrier, la direction de Rennes 2 se dit « soucieuse de préserver des espaces de dialogue et d’échange » pour permettre la mobilisation des personnels et des étudiants. « Elle partage leurs préoccupations et, depuis plusieurs mois, ne cesse d’agir dans les médias, auprès de nombreux parlementaires, au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle alerte les pouvoirs publics et l’opinion de la situation délétère que font peser l’austérité budgétaire et le sous-financement chronique des universités sur notre établissement. »
Vendredi dernier, l’assemblée générale Rennes 2 a voté la fin de l’occupation du bâtiment B. « Au regard de l’importance des dégâts (…), à la veille du week-end, une remise en état est impossible dans l’immédiat. Les activités ne pourront pas donc reprendre, lundi 3 février. Seules, celles susceptibles de se dérouler à distance, pourront être maintenues lundi, avant un retour sur site que nous espérons le plus rapide possible. »