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mardi 23 avril 2024
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TAUX D’INCIDENCE EN BRETAGNE : UNE AUGMENTATION DE 60 % EN UN MOIS

« La situation épidémique en Bretagne comme dans les autres régions n’est pas bonne », explique Stéphane Mulliez, directeur de l’Agence régionale de Santé de Bretagne. « Nous avons une dégradation des indicateurs. Dans notre région, le taux d’incidence est aujourd’hui de 167 cas pour 100 000 habitants avec une augmentation de 60 % en un mois. »

Le taux d’incidence est de 278 cas pour 100 000 habitants à Rennes. »

L’augmentation de la contamination est particulièrement  importante dans les Côtes d’Armor (+ de 100 % en un mois et 182 cas pour 100 000 habitants) et bien sûr en Ille-et-Vilaine (243 cas pour 100 000 habitants et 60 % en un mois). « Le Finistère reste désormais le département le plus préservé de la Bretagne et de France avec un taux d’incidence de 76 cas pour 100 000 habitants », ajoute le directeur.

Par rapport à la France, la Bretagne reste en dessous de la moyenne (325 cas pour 100 000 habitants dans notre pays). Comme partout, elle connaît toutefois une augmentation de la pandémie dans les tranches d’âges les plus jeunes. Une bonne nouvelle toutefois : le taux d’incidence recule dans les générations les plus âgées avec en un mois une diminution de plus de 55 %. « Nous le devons au bienfait de la vaccination », précise le directeur.

Une pression grandissante sur le système de soins

L’évolution de la contamination n’est pas sans conséquence. Jeudi dernier, 687 patients étaient hospitalisés pour cause Covid, dont 89 en réanimation. « Ce chiffre est en augmentation depuis quinze jours », précise Stéphane Mulliez. « Il est à comparer par rapport aux précédentes vagues. Lors de la première, nous étions à 500 hospitalisations et, lors de la deuxième vague, le pic était à 720. Nous avons donc une activité hospitalière très importante créant des tensions sur deux territoires de la région : Rennes Métropole et la Côtes d’Armor. »

A Rennes, au regard de la croissance de la pandémie, le CHU a franchi un nouveau pallier dans les lits de réanimation à disposition des malades. « Cela occasionne une déprogrammation hospitalière plus importante des opérations (soit +20 à 30 %) pour prendre en charge les malades de la Covid », ajoute Stéphane Mulliez. « Face à cette situation, nous devons donc faire preuve de responsabilité collective et de civisme. »

Qu’en est-il du variant ?

Chez les variants V1 (anglais) , V2 (brésilien) et V3 (sud-africain), le variant anglais est largement majoritaire dans notre région. En revanche pour le variant 20 C (découvert dans les Côtes d’Armor), les investigations sont toujours en cours. « Elles sont délicates à faire. Car pour mémoire, ce variant n’est pas détectable par des prélèvements nasaux. Selon nos informations à ce jour, nous avons aujourd’hui treize cas confirmés dont onze à Lannion. Fait à noter, sur 651 prélèvements PCR envoyés en études, 330 ne présentent pas pour l’heure de variant 20-C. C’est une bonne nouvelle. »

jean-christophe collet
jean-christophe collet
Lancé par le journaliste Jean-Christophe Collet en 2012/2013, www.rennes-infos-autrement.fr devient un site d’informations en 2015 et est reconnu comme site d’informations en ligne par le ministère de la Culture et de la communication.

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