En septembre, en Ille-et-Vilaine, il y a le rallye-cross de Lohéac et le stock-cars de Bonnemain. L’un attire des milliers de spectateurs et l’autre un peu moins. Mais lors de ces deux événements, on sent la même passion pour l’automobile, la mécanique, la compétition et le vrombissement des moteurs.
A Bonnemain, ce week-end, ils étaient des milliers autour du plus petit circuit du monde pour voir un spectacle à couper le souffler. Dans un bruit assourdissant, il y a eu des tôles froissées, des tonneaux spectaculaires, des carambolages dantesques et des départs sur les chapeaux de roue. Rien n’était épargné à une foule bigarrée en mal de sensations fortes et de courses effrénées sur la terre battue de Bonnemain.
Difficile de comprendre toutes les règles de ces compétitions entre férus du bitume et amateurs de pousse-toi de là que je m’y mette. Devant ce grand-jeu là, on avait quelques sueurs froides avec les vols planés de la 230 hors de la piste ou de la 111 percutée de plein fouet par un autre concurrent. Mais on en redemandait souvent. On voulait voir des autos cabossées se faufiler entre leurs congénères en panne, voire la victoire de quelques jeunes pilotes comme Yvan Pottier dans la grande finale.
Sous les yeux des spectateurs (et spectatrices), les compétitions se sont échelonnées jusqu’au « finish », épreuve où le dernier en piste est le gagnant et doit effectuer un tonneau. Le temps d’un week-end, Bonnemain est devenue la capitale du stock-car du Grand Ouest. C’était assurément spectaculaire et populaire pour une trente deuxième édition encore réussie grâce aux courses et d’un nombreux public. Pour en savoir sur le club.