Les soldes d’été ont pris fin le mardi 23 juillet. Un mois après leur début, l’Union du Commerce du Pays de Rennes et le Carré rennais ont sondé près de 300 magasins (58 % d’indépendants, 13 % de franchisés et 29 % de succursalistes) issus de divers secteurs d’activité. Les résultats révèlent une satisfaction mitigée parmi les commerçants. « Par rapport à la même période en 2023, 43 % des gérants ont signalé une baisse de fréquentation, dont certains enregistrant des diminutions de plus de 20 % », notent les deux associations. « Pour 17 % d’entre eux, la fréquentation est restée stable, tandis que 40 % ont observé une augmentation. Le chiffre d’affaires suit une tendance similaire, avec 45 % des boutiques rapportant une diminution par rapport à l’année précédente. »
Les stocks au déclenchement des réclames étaient majoritairement équivalents ou supérieurs à l’année passée (86 %).
Avant le début officiel des soldes, plus de 70 % des commerçants avaient déjà proposé des promotions ou des ventes privées. Les remises les plus courantes étaient de l’ordre de -30 % à -50 %, et une deuxième démarque, avec des réductions allant jusqu’à -60 %, a été observée une semaine dans les premiers jours du mois de juillet. »
La grande braderie, qui donne le coup d’envoi des soldes à Rennes, a été un succès relatif. « Le bilan de cette première journée a été positif pour plus de 60 % des 150 commerçants du centre-ville », ont déclaré les associations. Malgré tout, beaucoup restent prudents. « Le premier semestre 2024 a été marqué par des contrastes importants. Les ventes ont été fortement impactées par une météo défavorable, des travaux et des périodes électorales imprévues, entraînant une baisse de la consommation et une fréquentation fluctuante. Malgré des mois prometteurs comme avril et mai, les problèmes d’accessibilité et de visiteurs ont compliqué la vie pour de nombreuses enseignes. »
Infos + : durant les soldes, 16 % des magasins ont réduit leur personnel, tandis que 10 % ont embauché des collaborateurs supplémentaires. Cependant, 43 % des entreprises rencontrent des difficultés de recrutement, en particulier pour les postes en CDI. La trésorerie a baissé pour 52 % des commerçants. Elle était stable pour 32 % et seuls 16 % ont vu leur finance augmenter.
