Les voitures « ventouses » ou épaves utilisent de manière prolongée une zone de stationnement. Elles deviennent les plaies des centres-villes, des quartiers et les ennemies des municipalités. Le 9 mai, dernier, les policiers municipaux sont intervenus sur le parking du centre commercial Italie et rue d’Espagne où ils ont enlevé six automobiles abandonnées depuis plusieurs mois avec l’aide de dépanneuses.
Ces véhicules peuvent servir de cache pour les trafiquants ou peuvent faire l’objet d’incendie. Par an, la métropole en prélève plus de 600 « C’est énorme et cela correspond à environ 27-28 % des voitures qui partent en fourrière », indiquait récemment un agent, lors d’une opération dans le quartier de Cleunay.
Les propriétaires peuvent toujours récupérer leurs automobiles, en présentant leurs papiers, leurs assurances, leurs cartes grises et bien sûr les contrôles techniques. D’après Jérôme Jourdan, secrétaire général FO pour la ville, les employés du service des fourrières assurent le recensement des véhicules ventouses. Dans leur fichier, ils disposent actuellement de 350 autos en attente d’enlèvement. Les citoyens peuvent passer par la plateforme Cytizen pour signaler les voitures abandonnées. Photos d’archives.