Dans la nuit de samedi au dimanche 24 novembre, une free party a réuni des centaines de participants dans un hangar désaffecté le long de la route de Lorient, à Rennes. Ce rassemblement, illégal, mais sans débordement, s’est déroulé sous surveillance discrète des policiers. Selon les estimations, près de 500 personnes ont dansé au plus fort de la nuit. Malgré l’interdiction préfectorale en vigueur en Ille-et-Vilaine ce week-end — prohibant les regroupements festifs non déclarés et le transport de matériel de sonorisation — les forces de l’ordre n’ont pas procédé à une intervention directe. Le hangar désaffecté de la route de Lorient n’en est pas à son coup d’essai. Déjà connu des amateurs de free parties, ce lieu semble être devenu un rendez-vous officieux pour ces rassemblements musicaux alternatifs. Cette récurrence pose néanmoins des questions sur la gestion de ces événements, entre tolérance et répression.