A l’heure de la crise sanitaire où il est impossible de se rendre au stade, au cinéma, au théâtre, il reste un plaisir indémodable en ces temps de fête : visiter les crèches de Noël. Car même si l’on est un mécréant notoire, un bouffeur de curés patenté, ce petit plaisir anodin pourra éventuellement égayer notre promenade dominicale dans les églises du coin et redécouvrir notamment la basilique Notre-Dame des Miracles où a été prise la photo.
Dans les édifices religieux, la crèche est installée dans les jours qui précèdent la fête de la Nativité et dans nos foyers, selon notre bon vouloir et nos régions. Mais attention, il n’est pas question de mettre le petit Jésus au centre de l’étable, avant le 24 décembre… ce serait un crime de lèse-majesté. En revanche, Marie et Joseph, accompagnés d’un âne et d’un bœuf ont le droit d’y siéger bien avant Noël !
Dans nos crèches, la Vierge Marie est toujours à genoux devant son Fils au milieu de bergers, d’agneaux et de santons de Provence. Elle prie aussi souvent sous une étoile, celle qui a guidé les trois Mages (Gaspard, Melchior et Balthazar), accompagnés parfois d’un cheval, un éléphant et un dromadaire. La crèche doit être enlevée le 2 février, jour de la présentation de Jésus au Temple de Jérusalem ou après la fête de l’Epiphanie.