La jeune fille souffrait du syndrome des loges (affection survenant parfois après un effort) qui, s’il n’était pas traité en urgence (six heures suivant son apparition), pouvait évoluer vers une complication plus ou moins sévère, le syndrome de Volkmann (déformation de la main). Faute d’une absence totale de diagnostic au CHU selon un expert, elle a été privée de bénéficier à temps d’une aponévrotomie (intervention chirurgicale). Ce qui a entrainé une discrète limitation de la mobilité de la main droite pour la jeune patiente. Pour les préjudices subis par la famille et l’enfant, le tribunal a condamné le CHU de Rennes à verser une somme de 37 211,15 euros. Les frais de l’expertise et de justice sont mis à la charge définitive du CHU de Rennes et de la SHAM (société hospitalière d’assurances mutuelles), soit 3000 euros.