« Sur fond de stupéfiants, le règlement de comptes est une lutte violente pour l’appropriation des territoires, de lieux de « deal » et de parts de marché », résume Philippe Astruc, Procureur de la République. « Cette année, nous avons eu à connaître une augmentation significative de tels faits sur l’agglomération rennaise », ajoute-t-il.
La police rennaise a répertorié deux règlements de comptes en 2018, quatre en 2019 et 10 en 2020 entre le 5 janvier à Cleunay et 17 juin, à Maurepas. « En 2018, les deux faits ont été élucidés par les enquêteurs. L’un a été jugé et l’autre est toujours en investigation », ajoute le Procureur de la République. « En 2019, deux réglements ont été dénoués et huit en 2020. Au total, 23 personnes ont été mises en examen et quinze sont en détention provisoire. »
Malgré l’aggravation des faits lors du premier semestre 2020, la situation deviendrait plus stable et calme depuis quelques semaines. « Il faut être prudent », mesure le Procureur de la République. « Les problèmes ne sont toujours pas réglés. Mais l’important travail de la police a permis des résultats concrets. »
Les chiffres du jour : 1, 2 millions d’usagers de cannabis en France régulier et 4 millions d’usagers épisodiques.
Phrase du jour : « Nous voulons éviter que Rennes devienne une ville comme Toulouse ou Marseille. »