Hier soir, Rennes Infos Autrement évoquait en exclusivité la présence de tags anarchistes sur les fenêtres des bâtiments administratifs de Keolis, dans le quartier Baud-Chardonnet. Notre journal revenait notamment sur l’émoi des Rennais et des conducteurs de bus face aux sigles peints en rouge sur des locaux de la ville prêtés à l’opérateur de transport,.
Interrogé via les réseaux sociaux, l’opérateur Star a tenté de minimiser les choses. « Rassurez-vous il ne s’agit pas d’une revendication anarchiste mais bien un simple signalétique de chantier réalisée par les personnes qui réalisent les travaux de rénovation thermique… On va leur demander de faire des fleurs ou des coeurs pour la prochaine fois. »
Sur ce site sécurisé, l’affaire a fait toutefois grand bruit. « Au départ, on a cru à un groupe d’anarchistes », précise un conducteur de bus. « Mais en apprenant la version officielle, on est un peu plus rassurés…. Mais il parait quand même incroyable que des ouvriers puissent dessiner de tels sigles pour signaler des fenêtres à changer ! »
Donc, votre article contredit votre titre (ce ne sont pas des tags anarchistesmais de la signalétique de chantier), vous expliquez benoîtement que vous avez « révélé en exclusivité » une… fausse rumeur (des anars n’ont pas tagué keolis), et enfin vous dites avoir vérifié auprès de Keolis APRES avoir publié l’article (en réalité, après avoir été démentis par Ouest France qui eux ont fait l’effort d’appeler une source). Très pro, bravo. Ça n’aurait pas été mieux de supprimer le premier article et d’expliquer que vous vous etes plantés ?
Cher monsieur ou madame, car on ne sait pas qui vous êtes. Si vous nous lisez bien, nous maintenons qu’il s’agit bien de tags anarchistes avec photo à l’appui. Nous donnons simplement le point de vue de Keolis et d’un conducteur qui entre les lignes nous confirme d’ailleurs bien qu’il s’agit de signes anarchistes… »il parait quand même incroyable que des ouvriers puissent dessiner de tels sigles pour signaler des fenêtres à changer !”, dit-il. Ouest-France n’a apporté aucun démenti. Notre quotidien n’a fait que réagir par rapport à notre article en ne prenant pas soin de se rendre sur place et en reprenant les propos de Keolis. Pis dans cette affaire (qui n’en est pas une !), le journal publie une photo de loin des fameux tags, créditée Keolis. On peut faire mieux dans une attitude professionnelle que vous nous reprochez par ailleurs. Nous tenons à préciser que les signalétiques du chantier ont été depuis effacées… ce qui prouve encore une fois que nous avions certainement raison. En tout cas merci de nous lire et prenez garde aux versions officielles. Il ne s’agit pas toujours de la vérité.