Depuis le samedi 8 août, le port du masque est rendu obligatoire dans le centre-ville élargi de Rennes. Il le sera jusqu’au 31 août prochain. Mais à l’évidence dans les rues de la capitale bretonne, ce samedi, tout le monde ne le portait pas. « On ne peut pas parler d’une réussite », expliquait un passant. « Très nombreux étaient ceux sans protection. Plus de la moitié sans doute. »

En revanche, dans les commerces, les Rennais étaient bien plus disciplinés. « Nos clients sont respectueux », expliquait une commerçante. « Dans la rue, c’était toutefois bien différent ! » Face au manque de civisme, des policiers municipaux ont tenté tant bien que mal en début d’après-midi de rappeler aux passants l’arrêté préfectoral. « Ils ont ciblé quelques jeunes oubliant au passage un mariage d’une centaine de personnes », précise Daniel.
Durant cette première journée, d’autres ont pointé du doigt le périmètre d’obligation du port du masque. « Dans le centre-ville, il faut un masque et sur la dalle du Colombier, non. Cette distinction est incompréhensible ! » Samedi, l’indulgence était sans doute de mise de la part des autorités. Mais face à constat, il est sans doute à prévoir une réaction plus sévère contre les contrevenants.
En cas d’infraction, le non-port du masque dans les espaces sera puni d’une contravention de 135€, augmentée à 1500€ en cas de récidive, et jusqu’à 6 mois de prison et 3750€ d’amende en cas de quatre infractions en 30 jours. « Les jeunes feront l’objet d’une sensibilisation accrue au respect des gestes barrières par le lancement d’une campagne de communication sur les réseaux sociaux et par un rappel adressé aux exploitants de bars et restaurants », ajoutait vendredi la préfecture.
La phrase du jour : « il manquait peut-être de la signalétique de la part de la mairie, » confiait un passant.