Inscrit dans la loi depuis 2004, le plan blanc met en œuvre des moyens indispensables dans un établissement de santé, en cas de situation sanitaire exceptionnelle. Il permet notamment à un établissement d’engager des déprogrammations d’interventions (non urgentes et sans perte de chance avérée pour les patients), de réaffecter du personnel au sein des établissements, voire d’en rappeler lorsque les renforts ne sont pas suffisants.
Face à la situation sanitaire, l’ARS Bretagne a demandé ce matin à l’ensemble des directeurs des hôpitaux et cliniques de la région de déclencher leur Plan blanc. En cas de saturation capacitaire, elle ira jusqu’à établir des opérations de collaborations entre les établissements, afin de répondre aux tensions régionales.
Ces mesures permettent notamment d’augmenter les lits en réanimation. « Aujourd’hui, 175 sont ouverts au regard d’une capacité initiale de 162 lits », précise l’ARS. « Des autorisations exceptionnelles ont été accordées à 6 établissements privés et publics afin d’augmenter les capacités. Au total, l’ensemble des lits en réanimation de la région Bretagne pourrait être doublé par rapport à la capacité initiale. »