Le long d’une ria bordée de coquettes maisons, Clohars-Carnoët respire la mer. Elle est la patrie du peintre non-figuratif Tal Coat et de l’écrivaine benoîte Groult qui appréciaient beaucoup ce petit port : un concentré d’élégance marine, de pittoresque et de beauté naturelle.
Le port de Doélan ( tel est son nom) est éclairé par deux phares qui donnent la route à nos marins sourcilleux. L’un est rouge et blanc et le second est blanc et vert. Ils furent construits en 1860 à la demande des négociants quimpérois et font désormais la joie des photographes.
Ici la pêche côtière et les marées donnent toujours le la. Sous la halle aux poissons, ses fidèles pêcheurs vendent toujours leur pêche du jour aux touristes aux locaux. Pas de doute, ils sont les digne héritiers de l’épopée de la sardine qui rassemblaient à Clohars 24 sardiniers près de 300 pêcheurs au début du siècle dernier.
Il y a quelques années, ce petit port fut le décor des aventures ds doc Martin, un médecin lyonnais parachuté en Bretagne et joué par le comédien Thierry Lhermitte. Il abrite aujourd’hui un petit resto aux volets bleus où l’on déguste du poisson frais et des desserts du coin. L’été, le point de vue est vraiment exceptionnel au soleil couchant. Texte tiré des Lieux romantiques en Bretagne, par JC Collet, aux éditions Ouest-France.