Le 27 août 2028, vers 6 heures du matin, un homme joint le « 17 ». « J’ai tué un ami », explique-t-il à l’agent de police. Immédiatement, les représentants de l’ordre se rendent au 30 rue du Bourbonnais, à Rennes, dans l’immeuble Le Dompierre. Arrivés dans les parties communes de la résidence, ils découvrent un individu âgé de 53 ans, présentant une plaie importante au cou.
Malgré les tentatives de secours des pompiers et du Samu, la victime ne peut être réanimée. « Un magistrat du parquet de Rennes se déplaçait alors sur les lieux. Il saisissait la sûreté départementale d’une enquête criminelle pour homicide volontaire », précisait le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, le jour-même.
Dans cette affaire, deux hommes, Christophe D et Richard C ont été interpellés et placés en garde à vue. « Il s’agit de deux personnes, âgées de 57 ans et de 52 ans. Les circonstances et le motif de ces évènements ne sont pour l’heure pas établis », commentait le magistrat. Hier soir, l’un des deux hommes a été remis en liberté, sans aucune charge contre lui. En revanche, le plus âgé, connu de l’institution judiciaire, a reconnu les faits. Il a été déféré ce jour au parquet de Rennes. Il a été mis en examen du chef de meurtre et placé en détention provisoire. Une information judiciaire criminelle a été ouverte pour démêler les fils de cette sordide affaire, sur fond d’alcool.
Tué à l’arme blanche, Stéphane Trinquart, âgé de 53 ans, était connu dans le quartier de Villejean où sa mère habitait depuis de longues années. Il résidait à Pont-Lago, à deux pas de Vézin-le-Coquet. Père de famille, il avait confié à ses proches vouloir se sortir de ses problèmes d’alcool. En avril 2022, dans la même rue, au numéro 24, une jeune femme Marie Thakizimana avait été tuée par son concubin (voir notre article).