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MANIF ANTI LOI-TRAVAIL : LES SABOTEURS DU MÉTRO RENNAIS ÉCOPENT DE 4 MOIS AVEC SURSIS !

Le 4 juin dernier, vingt jeunes gens étaient convoqués devant le tribunal correctionnel de Rennes pour « dégradation ou tentative de dégradation » et « participation à association de malfaiteurs » dans le métro rennais, lors des manifestations contre la loi Travail en mai 2016. Dix-huit d’entre eux se sont présentés devant la justice. Ils étaient soutenus par une foule importante regroupée aux abords de la cité judiciaire. 

Agés de 22 à 34 ans, les prévenus sont suspectés d’avoir organisé une opération « transport gratuit » illégale en détruisant le 19 mai 2016, entre 06h00 et 06h30 du matin, les bornes de validation de tickets dans les stations de métro Italie, Poterie, Villejean-Université, Jacques Cartier, Kennedy et Anatole France. Ils avaient été arrêtés après avoir été filmés en train de dégrader dix bornes de validation de l’opérateur des transports publics Kéolis. Les cinq femmes et 14 hommes avaient été immédiatement placés en garde à vue pour « association de malfaiteurs et dégradations volontaires de biens destinés à l’utilité publique par des personnes agissant en réunion et le visage dissimulé. »  

                            La justice a opté pour la fermeté contre les saboteurs

Encourant jusqu’à sept ans d’emprisonnement, les prévenus, tous étudiants à l’époque des faits, sont soupçonnés par les enquêteurs d’avoir appartenu à un groupe paramilitaire d’ultra gauche fréquentant régulièrement des réunions conspiratrices. Mais devant les magistrats, ils ont revendiqué avoir commis « une unique opération de transports gratuits votée en public, en assemblée générale à Sciences Po, la veille ». « C’était une action dans le cadre d’un mouvement social, un blocage économique. On a même pas touché au métro ou aux rails », précise l’un d’eux.

A tour de rôle, les cinq avocats de la défense ont mis en évidence le faible coût des dégradations commises dans le métro. « C’est moins coûteux et dangereux qu’une voiture brûlée », a affirmé l’un des hommes de Loi. L’un après l’autre, les cinq défenseurs ont dénoncé un procès politique et l’acharnement de la justice à l’égard de prévenus ne disposant pas de casier judiciaire et considérés à tort comme des militants radicaux. Mais de l’autre côté de la barre, l’avocat de la société Keolis a réclamé la condamnation solidaire des 20 prévenus au règlement de  8550€ (préjudice matériel), 3202€  (perte due à la non validation des tickets pendant le temps suivant les dégradations) et  4000€ (au titre des frais de procédure). Les ex-agitateurs ont été déclarés coupables des faits de dégradation ou tentative de dégradation et d’association de malfaiteurs. Ils ont été condamnés à 4 mois de prison avec sursis et de 150 et 300 euros d’amende. Seul un de leurs camarades, absent le jour des actes de vandalisme, mais considéré comme complice, a écopé d’1 mois de prison avec sursis.

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